LatempĂ©rature interne de la fourmi peut elle mĂȘme rĂ©sister Ă  une Ă©lĂ©vation jusqu'Ă  50°C, Sachant que la vitesse du son s'Ă©tablit aux alentour de 343 m/s, elle serait donc capable de franchir le mur du son, et de courir Ă  une vitesse supĂ©rieure Ă  Mach1, crĂ©ant un bang supersonique Ă  chacune de ses prodigieuses accĂ©lĂ©rations! * Pour comparaison, le guĂ©pard, Lesfourmis se dĂ©placent alĂ©atoirement si elles n’ont pas dĂ©tectĂ© de phĂ©romones, afin d’explorer les alentours, (les fourmis avançant approximativement toutes Ă  la mĂȘme vitesse), donc les fourmis qui choisissent la voie la plus rapide laissent plus de phĂ©ro-mones plus vite sur ce chemin. Ceci induit une lĂ©gĂšre prĂ©fĂ©rence pour la voie la plus courte, qui est ensuite Jai un devoir Ă  rendre demain et j'ai absolument rien compris. Deux fourmis se dĂ©placent Ă  la mĂȘme vitesse sur les faces d'un cube de O Ă  I L'une des deux fourmis suit le trajet (1) l'autre suit le trajets (2) Laquelle de ces fourmis mettra le moins de temps ? La1Ăšre fourmi fait simplement un tour de ce cercle (trajet rouge). La 2Ăšme fourmi monte sur le petit cercle le long d'une gĂ©nĂ©ratrice ; elle fait ensuite un tour de ce petit cercle, puis redescend le long de la mĂȘme DetrĂšs nombreux exemples de phrases traduites contenant "se dĂ©place Ă  la mĂȘme vitesse" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. Unefourmi possĂšde une tĂȘte, un thorax (partie centrale) et un abdomen (partie arriĂšre). La derniĂšre portion de l'abdomen, qui abrite l'estomac, est particuliĂšrement volumineuse. Notez la couleur de cette portion, car elle peut vous aider Ă  identifier la fourmi. 3. Comptez les bosses sur la taille de la fourmi. Unecolonie de fourmis rouges a construit sa fourmiliĂšre sous terre, dans un vaste champ. Cette colonie de fourmis est composĂ©e de F fourmis avec F Ă©tant un nombre entier. Une fourmiliĂšre est un as deux fourmis se dĂ©placent Ă  la mĂȘme vitesse sur les parois d’un cube de 6cm d’arĂȘte. elles partent toutes les deux du point o pour arriver en i, milieu de [ab]. la fourmi noire suit le tracĂ© en pointillĂ© passant par a; la fourmi blanche suit le tracĂ© en trait plein passant par j, milieu de [ad]. Lorsquelles se dĂ©placent vers un autre endroit, le bivouac se dissout et les ouvriĂšres transportent la reine et les larves vers des pĂąturages plus verts. Pendant qu’elles se dĂ©placent, les ouvriĂšres construisent en effet des ponts en utilisant leur propre corps. Puis, alors qu’il passait sur le tronçon oĂč les fourmis n’avaient pas rĂ©ussi Ă  traverser la veille, il a Ă©tĂ© defourmis, dĂ©veloppĂ©e Ă  partir de 1998 au QuĂ©bec par Marc Gravel et Caroline GagnĂ©. L’opĂ©ration consiste Ă  couler divers alliages Ă  base d’aluminium en barres de tailles variĂ©es, puis Ă  les livrer Ă  des clients. Les «fourmis» se dĂ©placent sur un graphe oĂč chaque sommet reprĂ©sente une commande: une barre de 5vfEf0J. ➕ S'abonner ➕ Souscrire ✔ AbonnĂ© ✔ Souscrire Partager Le Livre France de la semaine s'intĂ©resse Ă  un monde bien plus variĂ© que ce que l'on croit celui des fourmis. C'est le fruit d'annĂ©es d'Ă©tudes de deux chercheurs Ă  travers le monde un voyage dans ce qu'ils qualifient de chaos organisĂ©. Explications avec l'un des auteurs, Antoine Wystrach. Antoine Wystrach, vous ĂȘtes Ă©thologue, autrement dit spĂ©cialiste du comportement des insectes, et vous cosignez avec Audrey Dussutour L’OdyssĂ©e des fourmis, paru chez Grasset. Pour ĂȘtre exact, c’est l’odyssĂ©e d’une petite partie des 13 000 espĂšces de fourmis. Exactement. On a donnĂ© un sous-Ă©chantillon de la variĂ©tĂ© du monde animal. Les insectes reprĂ©sentent une grande partie du monde animal. Les fourmis, en termes de biomasse, il y en a Ă©normĂ©ment. AprĂšs, on n’a pas fait 13 000 chapitres correspondant aux 13 000 espĂšces. On parle de 70 espĂšces dans le livre. Et au sein de ces 70 espĂšces, on ne prĂ©sente que certaines des fourmis. On a choisi de parler de celles qui sortent Ă  l’extĂ©rieur du nid pour aller chercher la nourriture, parce que c’est lĂ  qu’elles se confrontent aux dangers du monde extĂ©rieur, et qui rĂ©vĂšlent toutes leurs astuces et leur intelligence. Il y a eu beaucoup de recherches sur ces fourmis-lĂ . Donc c’est un tout petit pourcentage des individus de cette colonie. Et pour ces individus-lĂ , on ne parle que de certaines aventures. Donc, on n'a qu’un tout petit Ă©chantillon de la richesse du vivant. Pour celles-lĂ  que vous appelez les fourrageuses », aller chercher la nourriture, c’est un peu comme pour d’autres, dĂ©barrasser la fourmiliĂšre des poisons ou des plantes toxiques c’est une tĂąche qu’on confie aux fourmis les plus ĂągĂ©es
 GĂ©nĂ©ralement, la plupart des espĂšces font ça. C’est dehors que c’est dangereux. À l’intĂ©rieur du nid, ce n’est pas si dangereux. Si vous avez investi pour passer d’un Ɠuf Ă  une larve Ă  un individu adulte, autant qu’elle rentabilise ce coup en travaillant dans la colonie sans risque. Une fois qu’elle est plus vieille, c’est lĂ  qu’elle peut risquer sa vie. C’est ça qu’a choisi l’évolution pour ces insectes. Donc, ce sont les vieilles qu’on envoie au casse-pipe. Pourquoi est-ce que vous vous ĂȘtes principalement intĂ©ressĂ© aux fourrageuses ? Les fourmis sont surtout connues pour leur organisation sociale dans le nid. C’est souvent ça qui revient. Or il y a aussi le cĂŽtĂ© incroyablement sophistiquĂ© d’un individu dont on ne parle pas souvent. Et lorsque les fourrageuses sortent en solitaire, ou bien dans le groupe, quand on observe les stratĂ©gies individuelles ; elles s’expriment pleinement Ă  l’extĂ©rieur du nid. Donc, ce sont des histoires qu’on n’a pas l’habitude d’entendre. Et les gens sont surpris d’apprendre qu’un individu peut mĂ©moriser son environnement, il analyse, il a un cerveau
 Tout cela, ce sont des choses qu’on ne sait pas trop. Vous dĂ©crivez une scĂšne de chasse mandibules Ă©cartĂ©es, corps aplati, antennes pointĂ©es
 » Comment est-ce qu’on observe quelque chose d’aussi petit ? Le livre est un hommage Ă  tous ces naturalistes qui sont en train de disparaĂźtre. C’est un style de recherche qu’on ne voit plus trop souvent. Depuis Ă  peu prĂšs 200 ans, il y a des gens qui observent les insectes en dĂ©tail il y a des Ă©crits qu’on a retrouvĂ©s. Effectivement, c’est surtout de la patience. À l’époque, c’était associĂ© aussi avec du dessin, des croquis, des postures, pleins de dĂ©tails. C’est incroyable. Vous parlez des naturalistes. On a l’impression que vous regrettez qu’il n’y ait plus ce goĂ»t pour la recherche naturaliste
 La mode de la recherche du moment est trĂšs centrĂ©e sur la technologie, les outils, le big data, les choses comme ça. Il faut toujours qu’il y ait quelque chose des neurosciences et des modĂ©lisations. Du coup, la recherche naturaliste est vue comme vieillotte, alors qu’en fait, c’est une source d’inspiration absolument monumentale. C’est dommage que ça disparaisse. On y apprend que lorsqu’une fourmi meurt, elle est immĂ©diatement rangĂ©e Ă  l’écart des autres, que pour se dĂ©placer, elles peuvent crĂ©er un pont suspendu ou un tunnel assez solide. Qu’est-ce qui vous Ă©pate le plus chez les fourmis ? Je pense que c’est la diversitĂ© qu’on observe d’une espĂšce Ă  l’autre. Des mondes complĂštement diffĂ©rents. Chaque individu se crĂ©e un univers Ă  travers ses histoires et c’est quand on prend la mesure de cette diversitĂ© qu’il y a entre nos pieds
 Donc, c’est une mise en abyme. Il y en a certaines qui sont dans un monde trĂšs visuel qui se dĂ©placent Ă  pas furtifs, des petits sauts, qui regardent autour le moindre mouvement pour se cacher derriĂšre une feuille alors que vous avez d’autres espĂšces qui sont complĂštement aveugles, trĂšs olfactives, Ă  Ă©couter leurs congĂ©nĂšres pour faire ces longues pistes chimiques. Donc, imaginez, c’est un monde intĂ©rieur complĂštement diffĂ©rent. Quand on prend la richesse de tous ces micro-mondes, je pense que c’est ça au final qui m’épate le plus. C’est ça qu’on a dit au dĂ©but. Il y a 13 000 espĂšces et selon les espĂšces, on peut avoir des types d’organisation complĂštement diffĂ©rents. ComplĂštement. Le point commun entre ces fourmis, hormis leur histoire Ă©volutive qui a quand mĂȘme 100 millions d’annĂ©es, c’est qu’elles font toutes des sociĂ©tĂ©s. Contrairement aux guĂȘpes ou aux abeilles oĂč on trouve des solitaires, apparemment toutes les espĂšces de fourmis sont en sociĂ©tĂ©. Mais il y a des sociĂ©tĂ©s de deux individus et des sociĂ©tĂ©s de vingtaines de millions d’individus. Vous imaginez bien que ce n’est pas la mĂȘme chose. Vous parlez Ă©galement de chaos organisé  Et vous dites que si on devait comparer Ă  l’homme ce qui motive cette contribution commune des fourmis, ça pourrait ĂȘtre Wikipedia
 Ou chacun, sans qu’il y soit obligĂ©, sans que ce soit demandĂ© par un chef, apporte sa petite pierre Ă  l’édifice. VoilĂ  sans que ce soit planifiĂ© ou organisĂ© par un chef effectivement. Chacun suit une petite rĂšgle, et ce sont ces petites rĂšgles ensemble qui font Ă©merger quelque chose qui est supĂ©rieur Ă  la somme de ces petites rĂšgles. WikipĂ©dia, c’est un bon exemple. Il n’y a pas eu besoin de diriger quels articles vont oĂč
 Cela s’auto-organise avec des gens qui font finalement des choses assez diffĂ©rentes. Cela crĂ©e un tout supĂ©rieur Ă  ce que chaque personne aurait pu faire individuellement. Un exemple si vous regardez des fourmis qui sortent en solitaire pour chercher de la nourriture. Des chercheurs se sont amusĂ©s Ă  traquer le dĂ©placement de tous les individus qui sortaient de la colonie. Ce qu’on voit, c’est que chaque individu va dans un territoire qui peut ĂȘtre Ă  30 mĂštres du nid et va chasser dans ce territoire-lĂ . Et quand on regroupe tous les territoires, cela crĂ©e une mosaĂŻque qui recouvre parfaitement l’espace autour du nid. Comment organisent-elles cela ? Ce n’est pas Ă©vident. Une des petites rĂšgles simples, c’est que quand une fourmi trouve Ă  manger, elle tend Ă  retourner Ă  cet endroit-lĂ . Donc, les endroits oĂč il y a dĂ©jĂ  beaucoup de fourmis, les nouvelles fourmis ne vont pas trouver beaucoup Ă  manger. Il y a moins de nourriture. Mais aussi mĂȘme si elles sont de la mĂȘme colonie, une fourmi habituĂ©e Ă  aller dans un territoire, si elle voit une de ses consƓurs naĂŻves qui se balade ici, elle va tendre Ă  ĂȘtre un peu brutale et lui dire va plus loin. Automatiquement, avec ces petites rĂšgles, cela va recouvrir l’espace autour du nid. VoilĂ , c’est un exemple de chaos organisĂ©. Qu’est-ce que sont les fourmis kamikazes ? Vous retrouvez ça chez les abeilles
 le sacrifice pour la colonie. Ce sont des individus qui au final vont avoir des glandes mandibulaires hypertrophiĂ©es, pleines de poison, qu’elles sont capables de dĂ©tendre, ce qui fait Ă©clater leur corps et qui fait gicler de l’acide sur l'ennemi, et ça peut ĂȘtre trĂšs efficace. Une fourmi qui se sacrifie peut tuer 3 Ă  4 individus et demi. Au bout du compte, le bilan pour la colonie est positif. 419 episodes Les fourmis semblent passer leur vie Ă  travailler ce qui n'ai en fait pas le cas. La raison pour laquelle nous pensons qu'elles travaillent constamment est qu'il y a toujours des fourmis actives et que toutes les ouvriĂšres se ressemblent. De ce fait ne pouvant les diffĂ©rencier nous pensons Ă  tort qu'elles travaillent 24h/24h ce qui n'est pas le cas selon la premiĂšre Ă©tude portant sur le sommeil des fourmis. AprĂšs la division du travail, la division du repos Les reines des fourmis de feu s'abiment dans un sommeil relativement long et profond 9 heures par jour en moyenne. En revanche, les ouvriĂšres elles ne dorment que la moitiĂ© de cette durĂ©e et se reposent ainsi grĂące Ă  des centaines de courtes siestes. Cette division du repos peut aider Ă  expliquer la raison pour laquelle les reines vivent des annĂ©es alors que les ouvriĂšres ne vivent en gĂ©nĂ©ral que quelques mois. Elle s'assure Ă©galement qu'assez d'ouvriĂšres soient Ă©veillĂ©es pour protĂ©ger et servir la colonie et ce, Ă  tout moment. L'ExpĂ©rience et les RĂ©sultats Deby Cassill de l'universitĂ© du Sud de la Floride Ă  St Petersbourg, s'est entourĂ© de Skye Brown et Devon Swick de la mĂȘme universitĂ©, et George Yanev de l'universitĂ© de Texas Ă  Arlington, pour Ă©tudier le sommeil des Solenopsis invicta. Elle et ses collĂšgues se sont procurĂ©s une colonie de fourmis de feu pour leur Ă©tude et ont créé une salle artificielle hĂ©bergeant 3 reines, 30 ouvriĂšres et 30 grosses larves. Il ont recouvert cette chambre d'un couvercle en verre pour permettre Ă  une camĂ©ra de les filmer sans interruption. Sachant que les fourmis vivent gĂ©nĂ©ralement sous terre, les chercheurs s'attendaient Ă  ce que leurs habitudes de sommeil ne soient pas dĂ©terminĂ©es par des cycles lumineux Jour/nuit ou photo-pĂ©riode. C'est en effet ce qu'ils ont constatĂ©. L'Ă©tude montre que les ouvriĂšres s'endorment Ă  intervalles irrĂ©guliers et de façon asynchrone par rapport a leurs congĂ©nĂšrent. Ce qui est frappant est le nombre de siestes incroyablement courtes qu'elles font. En moyenne, une ouvriĂšre comptabilise Ă  elle seule et journaliĂšrement 250 siestes d'un peu plus d'une minute chacune. Ceci Ă©quivaut Ă  4 heures et 48 minutes de sommeil par jour. Ce chiffre signifie que 80% de la main d'Ɠuvre ouvriĂšre est constamment Ă©veillĂ©e et active. "Le grand nombre de courtes siestes chez les ouvriĂšres signifie que les taches qui incombent Ă  la gestion du nid ne sont jamais vacantes." Entomologist Deby Cassill "Il y a toujours une ouvriĂšre disponible lorsque le besoin s'en fait ressentir. Lorsque la quantitĂ© de travail est moins importante, les ouvriĂšres dorment d'avantage." Tout aussi frappant est le contraste entre les habitudes de sommeil des ouvriĂšres et celles de leurs reines qu'elles servent. Les rĂȘves des Reines des Fourmis Regroupements caractĂ©ristiques du sommeil synchrone et commun des reines Solenopsis invicta. Les reines s'endorment Ă  intervalles plus rĂ©gulier que leurs sujets. "En fait, les reines synchronisent mĂȘme leurs petits sommeils, dormant toutes les trois ensembles. La synchronisation des reines se produit car elles dorment les unes sur les autres, comme une meute de chiens. Quand elles se rĂ©veillent, elles se sĂ©parent" En moyenne, chaque reine s'endormirait 90 fois par jour durant un peu plus de 6 minutes. Ceci Ă©quivaut au total Ă  plus de 9 heures de sommeil par jour. >>>>VIDEO<<<< Com Cette vidĂ©o montre la reine des fourmis dormir pendant que les ouvriĂšres se dĂ©placent autour d'elle en prenant elles-mĂȘmes occasionnellement de courtes siestes. Les reines dorment de 2 maniĂšres diffĂ©rentes -Parfois elles ne feraient que somnoler, bouche bĂ©e, les antennes Ă  moitiĂ© dĂ©pliĂ©es et levĂ©es. Dans cet Ă©tat modifiĂ©, les reines peuvent ĂȘtre facilement rĂ©veillĂ©es par les autres individus de la colonie. -Mais souvent les reines tomberaient dans un sommeil beaucoup plus profond lorsque leurs antennes sont complĂštement rĂ©tractĂ©es et leur bouche fermĂ©e. Correspondance entre les positions antennaires et l'activitĂ© des fourmis de feu Solenopsis invicta. les "" indiquent un mouvement Étrangement, l'Ă©quipe de Cassil a rĂ©uni des preuves suggĂ©rant que les reines des fourmis rĂȘves quand elles dorment profondĂ©ment. FrĂ©quemment, leurs antennes pliĂ©es se mettent Ă  trembler alors qu'elles sont en plein sommeil. Le chercheurs ont suggĂ©rĂ©s dans "The Journal of Insect Behaviour" que ce mouvement rapide des antennes Rapid antennal Movement RAM pourrait ĂȘtre analogue au mouvements oculaires rapide chez les vertĂ©brĂ©s. OuvriĂšres Jetables Ă  usage unique La fonction du sommeil reste encore inconnu mais pour les fourmis, le manque de repos des ouvriĂšres semble contribuer Ă  garantir la paisible existence des reines. "Les ouvriĂšres constituent une caste Ă  usage unique dont le travail consiste Ă  protĂ©ger la reine et sa progĂ©niture royale des risques mortelles que constituent, l'exposition, la famine et les prĂ©dateurs." "Etonnement, les reines peuvent vivre 6 ans avant de mourir de vieillesse alors que les ouvriĂšres vivent de 6 Ă  12 mois en mourant de vieillesse ou d'un quelconque accident lors du fourragement " Cassil Cette Ă©tude confirme ce que pensaient certains scientifiques comme par exemple Wilson "Chez certaines espĂšces de fourmis, le sommeil a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© observĂ©, par exemple certaines ouvriĂšres d'une colonie de fourmis charpentiĂšres Australiennes, Camponotus perthiana, s'Ă©tendant dans ce qui est supposĂ© ĂȘtre une position de sommeil. Quand elles sont "rĂ©veillĂ©s", elles se dĂ©placent alors au ralentit. " Les fourmis connaitraient-elles aussi la gueule de bois ? Et les Autres Insectes ? Un Ă©tat ressemblant au sommeil a Ă©tĂ© observĂ© chez l’abeille et le scorpion un arachnide. Des indices rappelant les mĂ©canismes compensatoires de la fatigue ont Ă©tĂ© constatĂ©s chez la blatte. Les insectes profiteraient du sommeil pour rĂ©cupĂ©rer, tout comme nous. Ces animaux, toutefois, ne disposent que d’un systĂšme nerveux rudimentaire. En s’endormant », ils se contentent d’adopter une posture caractĂ©ristique l’abeille pose ses antennes contre sa tĂȘte ; le papillon replie ses ailes. On note Ă©galement une diminution de la tempĂ©rature interne et une baisse du tonus musculaire. Cet Ă©tat de repos dure d’autant plus longtemps que la pĂ©riode d’activitĂ© a Ă©tĂ© prolongĂ©e. RĂ©fĂ©rences -Polyphasic Wake-Sleep Episodes in the Fire Ant, Solenopsis Invicta Deby Cassil et co. -Do ants work all the time and do they ever sleep ? -Les Insectes dorment-ils ? - ... La question Avez-vous dĂ©jĂ  organisĂ© des lĂąchĂ©s de fourmis? CruautĂ© dites-vous? Oui et non. Saviez-vous qu'une fourmi peut tomber de n'importe quelle hauteur sans se faire mal? Est-ce parce qu'elles disposent de parachutes intĂ©grĂ©s, ou simplement qu'elle ne craignent pas d'avoir mal? Nous dĂ©couvrons ici pourquoi les fourmis peuvent tomber sans se blesser. La rĂ©ponse Dans le cas d’une chute libre, la fourmi est soumise Ă  deux forces en opposition le poids qui la tire vers le bas et la rĂ©sistance de l’air qui la tire vers le haut. Le poids s’exprime suivant la formule P=mg tandis que les frottements de l’air sont sous la forme R = kv. AĂŻe! De la physique! Pour les moins Ă  l'aise avec cette science, vous pouvez sauter le cadre ci-dessus et ne lire que l'explication simplifiĂ©e ! L'accĂ©lĂ©ration subie par un corps de masse m dans un rĂ©fĂ©rentiel galilĂ©en est proportionnelle Ă  la rĂ©sultante des forces qu'il subit, et inversement proportionnelle Ă  sa masse m ! Par la seconde loi de Newton, nous obtenons que la somme de ces forces est Ă©gale Ă  avec a l’accĂ©lĂ©ration. Lorsque la fourmi atteint sa vitesse maximale de chute, elle n'accĂ©lĂšre plus et est nul. A partir de ce moment, on dit que les deux forces s’égalisent dĂ©tail des calcul ici. En notant vlim la vitesse maximale de chute, on a donc avec m la masse de la fourmi , environ 15mg; g la constante de pesanteur g= et k le coefficient de frottement d’une fourmi dans l’air sa valeur ne peut ĂȘtre dĂ©terminĂ©e qu’expĂ©rimentalement. Fourmi en chute libre soumise Ă  deux forces - le poids qui la tire vers le bas et la fait chuter - la rĂ©sistance de l'air qui tire la vers le haut et freine la chute Pourquoi autant de calculs complexes ? Simplement pour montrer que le rĂ©sultat suivant ne sort pas de nul part en raison de sa masse extrĂȘmement lĂ©gĂšre, la vitesse limite de la fourmi est trĂšs faible. Elle tombe de plus en plus rapidement parce le poids la tire vers le bas. Cependant, plus elle tombe rapidement plus la rĂ©sistance de l'air augmente et plus elle est freinĂ©e. Il arrive un moment oĂč sa vitesse de chute ne varie plus le poids et la rĂ©sistance de l'air s'Ă©galise! En tombant, la fourmi atteint donc sa vitesse limite trĂšs rapidement; en fait au bout d’à peine plus d’un centimĂštre de chute. En mots encore plus clair, cela signifie que si la fourmi tombe de plus d'un centimĂštre de haut de votre main, de la Tour Eiffel ou d’un avion, sa vitesse d’impact au sol est la mĂȘme. Remarquez que si une fourmi tombe de un centimĂštre de haut, c'est pour elle comme si elle tombait de 10 fois sa hauteur ! Par Ă©quivalence, c’est comme si un humain tombait d’une hauteur de 15 mĂštres. La rĂ©sistance de la fourmi provient de son exosquelette trĂšs rĂ©sistant, qui lui permet de supporter l’impact. Celui-ci est fait de chitine. TĂȘte de fourmi. DĂ©tail de l'exosquelette. Les enfants et les plus grands..., ne jetez pas de fourmis par terre sous prĂ©texte qu'elles n'en meurent pas! Respectez la nature, elle nous le rend bien. En rĂ©sumĂ©... Une fourmi est trĂšs rĂ©sistante du fait de son exosquelette de chitine. Cet exosquelette lui permet de tomber sans mal de plus 10 fois sa hauteur, soit plus d'un centimĂštre de haut. Or la fourmi est trĂšs lĂ©gĂšre. Au bout d'un centimĂštre de chute environ, elle n'accĂ©lĂšre plus la rĂ©sistance de l'air compense son poids. RĂ©sultat qu'elle tombe d'un centimĂštre de haut ou plus la force d'impact est pour elle la mĂȘme ! La fourmi peut donc en thĂ©orie survivre Ă  une chute de n'importe quelle hauteur ! Bonus culture gĂ©nĂ©rale Savez-vous quelle la vitesse limite d'un homme en chute libre sans parachute ? Suivant la position de la personne la surface de prise en vent intervient dans le coefficient k vu prĂ©cĂ©dement la vitesse de chute libre peut varier de 180km/h en position de la feuille morte Ă  300km/h en piquĂ©. En revanche, lors de saut Ă  trĂšs haute altitude, l'absence ou la rarĂ©fication de l'atmosphĂšre permet d'atteindre des vitesses encore plus grandes. A noter que le record du monde est dĂ©tenu par Michael Brooke France qui a atteint 524,13 km/h au Millenium Speed Skydiving Competition de Gap, en France, le 19 septembre 1999. Toujours chez les français, Michel Fournier, se prĂ©pare Ă  un saut d'une hauteur de 40000m, espĂ©rant ainsi dĂ©passer la vitesse du son. Savez-vous que le poids total de toutes les fourmis sur Terre est Ă©gale au poids de tous les ĂȘtres humains ? Bien que leur poids varie de 1 Ă  150 mg suivant les individus, ce rĂ©sultat provient du fait qu’elles sont environ 10 millions de milliards !! Ce calcul tout Ă  fait Ă©tonnant a Ă©tĂ© effectuĂ© par l'entomologue Edward O. Wilson. Pour aller plus loin... - Physique lĂ©lĂ©mentaire niveau lycĂ©e

deux fourmis se deplacent a la meme vitesse